Chers amis, l’heure est grave : les vacances sont finies.
Il est temps de dire adieu aux grasses matinées et à la farniente de l’été. Adieu aux senteurs envoûtantes d’huiles de bronzage, coco et fleurs de tiaré. Adieu à nos siestes bercées par le son des vagues ou le chant des cigales. Nous en avons bien profité : nous avons voyagé (pour la plupart, en France), nous nous sommes baladé (avec le port masque), et malgré la crise sanitaire, nous retrouvions un petit goût de liberté. Les vacances sont profondément ancrées dans le coeur des français, mais si nous les aimons tant, c’est bien parce qu’elles ont un début et une fin. Inutile de vous rappeler ce qui annonce la fin des vacances… (C’est la rentrée.)
La rentrée, c’est subjectif. Il y a celle que l’on vit avec la boule au ventre et celle que l’on attend avec impatience. Il faut bien se rendre compte que financièrement, les vacances ne peuvent pas éternellement durer. Sans oublier que la rentrée, c’est toute une ambiance : l’odeur des cahiers neufs qui se mélange à celle du café, le doux réveil au petit matin, alors qu’il fait encore nuit, le charme des transports en communs habités par tous ces corps engourdis, prêts à retourner travailler.
D’après une étude réalisée par le cabinet Stimulus et relayée par Franceinfo, 24% des français seraient dans un “état d’hyperstress” au travail. Parmi les motifs recensés, les conflits avec la hiérarchie ou les collègues sont les premiers facteurs de stress (problèmes managériaux, trop de pression etc). Evidemment, notre environnement de travail contribue à notre bien-être ou au contraire, à notre appréhension vis à vis de la reprise. Personne n’a envie de retourner dans un bureau lugubre, sans fenêtre, à la décoration douteuse et aux dirigeants tyranniques (attention, ça sent le vécu!). Mais imaginez une reprise dans un cadre de vie zen, où l’on s’y sent bien, avec des collègues sympas qui partagent leurs viennoiseries. Terminé les burn-out, prenons plutôt des pressions en after-work.
Je vous l’accorde, les congés d’été vont nous manquer. Mais comment résister à l’appel du bureau ? Toutes ces opportunités qui s’offrent à nous, la possibilité d’exprimer son savoir, sa créativité, de développer sa relation aux autres. C’est lorsque l’on reste longtemps inactif que l’on s’aperçoit que la rentrée est une fête, un nouveau défi à relever. Et si vous aussi, tout l’été vous avez travaillé votre bronzage, vous êtes maintenant prêt(e), le teint reposé, à reprendre votre activité le coeur léger.
Alors laissons sa chance à la rentrée, sans illusions mais sans préjugés. Et nous verrons si, dans l’open space, les lendemains qui chantent entonnent la mélodie du bonheur ou “Je ne veux pas travailler”.